Les Grands Jards – Aout 2018

Visite aux grands jards le 14 aout 2018…


Tante Yvonne nous a reçu, du haut de ses 84 ans et avec toute sa tête

On a visité la maison, refaite à neuf, en tout cas nouveaux volets, nouvelles fenêtres, astucieuses avec une grande vitre et des boiseries de carreaux à l’extérieur, nouvelle porte, dont elle est très fière : spéciale impôts !

Grand père s’y est installé en locataire, en 1938.
Avec ses 8 enfants.
Avant il était à Pont chouette (et avant il était à la Greléchère).
Les enfants faisaient 5 kms à pied pour aller à l’école de st Sauveur, repas de midi dans le sac.
Gégé a été placé chez sa tante à 5 ans, car il ne pouvait pas faire tout ce chemin.
Que faisait sa maman à manger tous les jours pour 10 personnes ? Des pois et des pataches, plus de temps en temps du jambon.
Cependant aux Grands Jards, tout a été refait au cours des années.
Ce qui n’a pas changé :
la chambre de jeune marié de Gégé, où se trouve maintenant la pompe à eau.
Le grenier, n’a pas changé, la pièce du bas (la laiterie ?).
Il n’y a plus de four, écroulé sous la tempête.
Il y a toujours la grande grange, au fonds de la cour, le puits, le toit aux cochons.
Les grands jards faisaient 40 ha, en 1938.
La maison était partagée en 2 avec d’autres locataires, qui avaient 25 HA.
Grand Père a dit qu’il voulait tout : 40 ha + 25 ha + l’ensemble de la maison.

Grand père faisait diverses choses, comme en Gâtine : des vaches, cochons, couvées, blé, céréales pour nourrir tout le monde.
Il dressait des bœufs pour cultiver la terre et les vaches pour le lait, vendu à une épicerie à Bressuire, où Marie l’amenait dans la carriole tirée par Ponette.
Maintenant, le domaine s’est agrandi par l’achat de terrains des maisons environnantes. Autrefois c’était la propriété de beaux messieurs qui mettaient en location.
C’était la 1ère ou la 2éme ferme de la commune de Terves.
hristine et Christophe ont acheté des parcelles aux voisins, notamment à la Bouchetière  et à l’Auderie.
(on a traversé des propriétés privées, dont Christophe a enlevé les chaines pour passer) En tout ils ont 150 ha (?).
On a fait le grand tour en voiture .
On a rejoint le champ du Potet par un chemin qui n’existe plus, coupé par un proprio, qui rejoignait Terves à St Sauveur.
Il y a un autre chemin qui, lui, n’existait pas, de la route jusqu’à Terves, c’est la route officielle maintenant de Terves à St Sauveur.
C’est sûr que ça a beaucoup changé.
Ils ont environ 500 moutons, 65 vaches.
Et 4400 poussins x3 (=13 200…) qui galopent dans 3 poulaillers, puis sont élevés en plein air et vendus à des vendeurs en gros, mais avec un label comme les poulets de Loué.
Tous les 3 mois, ils les vendent, en reprennent, etc.
(Ils s’étaient levés à 6h pour envoyer leurs poulets) mais pendant les 3 mois d’élevage, c’est cool.
Les moutons, c’est pour être mangé, il y en avait bien une cinquantaine, dans un hangar à gauche de la maison, fait par Christophe (dans un champ de culture de patates, blé, etc. : le champ des Butaudieres)
Il y avait ensuite un deuxième immense grand hangar, créé par Christophe, pour les brebis qui agnellent.
Ils vont faire la fête dans ce grand hangar  le weekend prochain (passé, maintenant !)
Les poules : 3 poulaillers, dans les petites et les grandes vignes (appellation ancienne, qui produisaient la piquette)
Derrière la maison de Tante Yvonne, il y avait un potager, qui existe toujours en partie. Il y avait aussi un jardin plus loin, en dessous de la vigne.
Il y a toujours la belle entrée des Jards, il manque un poteau volé il y a longtemps.
Et il y a toujours les beaux arbres (des marronniers).
Du côté des poules, toujours les châtaigniers, où on ramassait des châtaignes, enfants.
On est passé à Pont chouette et on a vu le propriétaire.
Ça nous revient, le nom des propriétaires désagréables qui la louaient à Grand Père les Vergnaud.
Après, les Charrier ont dû acheter Pont chouette aux Bonnin, puis l’ont vendu à la famille du maire de Terves, Hubert Beaujault, 89 ans,toujours vif.
Il a transformé Pont chouette en étangs avec pêcherie qui alimentent en vifs les grandes surfaces.
Il sait tout faire de ses 10 doigts, mais « pas plus que Daniel Arnaud, le grand bricoleur local ».
(Et peut être que Jérôme Rouger de Terves en parle de Daniel Arnaud, dans son spectacle sur les poulets)
On a vu un beau héron doré, qui s’envolait, mais Hubert Beaujault met des pièges pour pas qu’ils bouffent tous les poissons. ..
On a traversé le camping de Pont chouette.
On a vu des aigrettes, presque une par vache, dans le champ des Jards, où il y a les vaches.
On a rejoint « les colonies », à côté du champ le Potet, nommées ainsi car ces champs étaient les plus loin, aux colonies ! Des champs pour les vaches.
Le champ du Potet longeait le chemin qui menait à une poterie, à Beaurepaire.
J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de belles maisons dans de belles propriétés, au milieu de petites chênaies.
Christine ma cousine dit qu’elles sont là depuis longtemps, en fait.
Les petits Jards étaient tenus par les Grellier, qui ont probablement vendu en parcelles.
Ils sont à 3 kms de Bressuire.
Il y a toujours la doue (la douve), et elle est obligatoire pour tous les paysans, comme point d’eau en cas d’incendie.
L’avenir : Camille, le dernier, va rejoindre la ferme familiale avec Mathieu.
Gégé a été très impressionné par l’étendue des terrains qu’on a traversés.

Autrefois, grâce aux journées de batterie, les gens se connaissaient.

Ça remonte à Louis Philippe…

Marie Paule

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