Dans le rôle principal :  Gégé BONNIN



LA GRELECHERE (Cirières 79)
Tout commença le 6 février 1927 où naissait un joli bébé prénommé Gérard Louis Jacques à la Greléchère.
La Greléchère était une petite borderie de 14 hectares, habitée depuis 1884 par François BLOCHAS et Augustine GRELLIER.
Ils eurent 5 enfants dont Eglantine, la mère du petit Gégé, qui était la 4ème.
En 1910 Eglantine BLOCHAS épousa Ismaël BONNIN
Le couple resta à la Greléchère où Ismaël fut « domestique » pour François Blochas (son beau-père) qui avait besoin de main d’œuvre.
En 1914, Ismaël partit à la guerre déjà père de 2 filles Marie et Hélène.
Durant cette longue absence, Eglantine assuma la ferme aidée par son père François (trop vieux pour être appelé).
Ismaël ne revenait qu’aux permissions.
Pendant la guerre naquirent Dominique en 1917 et Joseph en 1919.
Ismaël fut démobilisé fin 1918.
Après la guerre, l’exploitation devint trop petite pour une fratrie de 7, les parents et les grands-parents maternels.
Les grands-parents BONNIN, agriculteurs eux aussi, vivaient à Villeneuve. Louis est mort en 1815 et Louise en 1911, donc le petit Gégé ne les a pas connus
PONT-CHOUETTE
En 1931, à la St Georges, Ismaël et Eglantine quittèrent La Greléchère pour une ferme plus importante d’environ 40 hectares : Pont-Chouette.
Ils y furent locataires.
La vie y était difficile, la terre peu fertile et la famille subissait les augmentations du propriétaire Mr VERGNAULT et les effets de la crise de 29.
Ils avaient un revenu provenant de la location de la Greléchère à Mr Palard, leur beau-frère.
A la fin du bail, ils cherchèrent une autre location, d’abord à St Sauveur près du bourg « le Tremblay », quand un dissident Mr Picard leur conseilla la ferme des Jars.
Hubert est le seul enfant né à Pont-chouette en 1934.
C’est à Pont-Chouette que s’éteignirent François (1932) et Augustine (en 1933), qui ne s’étaient d’ailleurs jamais remis du départ de la Greléchère.
BRETIGNOLLES
Entre temps notre petit Gégé commença ses études !
Pont-Chouette était à une distance de 4,5 kms de Bressuire, et autant de Saint-Sauveur, trajet que les aînés Bonnin effectuaient chaque jour, à pied, pour aller à l’école de Saint-Sauveur en emportant leurs casse-croûtes!
A 5 ans et demi, Gégé trop petit pour se rendre à l’école à pied, fut envoyé chez le tonton Maximin et la tante Delphine à Brétignolles.
Il fut déposé sans grande explication… « Mes parents partirent en douce…. »
Dès lors il entama sa longue et houleuse scolarité!
L’école se trouvait en face de la maison.
Il eut, pour commencer, un cours de rattrapage grâce à la dévouée Melle MEUNIER.
Gégé déjeunait chaque jour avec son copain Gérard REIGNER, chez le tonton et la tante Delphine.
Les vacances étaient l’occasion de retourner chez ses parents.
Le tonton Maximin était chaleureux ; Gégé sautait allègrement sur ses genoux et l’appelait « mon petit tonton! ».
« J’étais gâté » : la maison était confortable, il y avait de l’électricité ce qui n’était pas le cas des fermes alentours telles Pont-Chouette, la Barbaudière, seuls les bourgs étaient éclairés.
Et même les voisins le gâtaient ; un Noël, Gégé alla mettre son sabot chez l’épicière !
A partir de 8 ans il fut enfant de chœur et obtint son certificat d’étude en 1939 à Cerizay.
LES JARS
Quand les BONNIN arrivèrent aux Jars en 1937r le domaine était séparé en 2 :
40 hectares d’un côté (BONNIN) et 20 de l’autre (PICARD).
Ces 2 foyers coexistèrent quelques années, ce qui ne fut pas sans poser des problèmes et conflits quant au partage des récoltes.
Le régisseur (Mr Dorotte), était un « pourri » (dixit le narrateur), il était « tout-puissant ».
Après son certificat, à 12 ans, Gégé revint aux JARS.
Ces parents étaient ravis (il en est pas sûr !) de retrouver leur petit et surtout 2 bras de plus pour le travail à la ferme.
Ismaël comptait sur son fils pour « toucher les bœufs ».
Cependant le curé de Brétignolles avait supputé les capacités intellectuelles de Gégé et envisageait de l’envoyer au séminaire.
Les parents n’étaient pas du même avis, principalement Ismaël.
Est-ce à la faveur d’Eglantine que Gégé intégra le collège privé de Bressuire en 1939 pendant 2 ans ?
LE PETIT SEMINAIRE DE MONTMORILLON
De 1941 à 1945. Gégé étudia au « petit séminaire » de Montmorillon. Montmorillon était en zone libre (comme Limoges) et à chaque retour en train les collégiens passaient la ligne de démarcation à Fleuré (Lussac les Châteaux), Bressuire étant en zone occupée.
Chaque passage donnait lieu à une observation minutieuse des allemands : là personne ne bronchait, même les têtes brûlées !
Coup d’éclat de 1945: Gégé avide de lecture avait caché un «mauvais livre» dans son armoire: « On ne badine pas avec l’amour » d’Alfred de Musset.
Un tel acte n’étant pas permis il fut « viré » sur-le-champ!
LES JARS : LE RETOUR
A 18 ans, en 1945, le jeune rebelle réintégra la ferme des Jars.
Joseph était alors à la tête de la ferme.
Dominique fait prisonnier jusqu’en 1943, en Allemagne fut libéré avant les autres, comme soutien de famille en tant qu’aîné ;
Il travailla donc à la ferme de 60 ha avec Joseph et Georges.
Dominique se maria en 1946 et racheta la Greléchère.
Georges partit à la ville (Bressuire), vers 1949.
En 1950. Gégé rencontra une jolie fille, Jeannette BERTHELOT, au mariage de Marthe Bonnin, cousine de Gégé et amie de Jeannette.
Ils se marièrent en 1952 et restèrent environ 6 mois au Jars où la vie n’était pas facile et conflictuelle.
Les esprits étaient marqués par le décès de la femme de Joseph, en 1951.
Très vite les jeunes mariés eurent la volonté de partir.
Grâce à tonton Georges ils habitèrent la maison du tonton Segaud (chez lequel Georges avait effectué un séjour pour cause de pleurésie, bien avant).
1953 vit l’arrivée du plus bel enfant du monde : le petit Jacques… et 1 an après le petit Claude! Non moins magnifique, le cadet !
Gégé trouva un emploi dans une fromagerie puis, sur concours, en 1954, entra à la ville de Thouars comme éboueur. Il a bondi derrière la benne jusqu’ en Août 55.
IL se levait très tôt le matin et était libre l’après-midi.
Puis de nouveau sur concours, il intégra EDF (le SIEDS) à Niort.
Pendant quelques mois il logea dans une petite chambre rue Ste Marthe, puis à la cure de Saint-André, avant l’arrivée de la petite famille à Niort.
Et là ce fut la grande et belle aventure route de Coulonges… et la suite vous la connaissez en partie….

Tante Yvonne nous a reçu, du haut de ses 84 ans et avec toute sa tête

On a visité la maison, refaite à neuf, en tout cas nouveaux volets, nouvelles fenêtres, astucieuses avec une grande vitre et des boiseries de carreaux à l’extérieur, nouvelle porte, dont elle est très fière : spéciale impôts !

Grand père s’y est installé en locataire, en 1938.
Avec ses 8 enfants.
Avant il était à Pont chouette (et avant il était à la Greléchère).
Les enfants faisaient 5 kms à pied pour aller à l’école de st Sauveur, repas de midi dans le sac.
Gégé a été placé chez sa tante à 5 ans, car il ne pouvait pas faire tout ce chemin.
Que faisait sa maman à manger tous les jours pour 10 personnes ? Des pois et des pataches, plus de temps en temps du jambon.
Cependant aux Grands Jards, tout a été refait au cours des années.
Ce qui n’a pas changé :
la chambre de jeune marié de Gégé, où se trouve maintenant la pompe à eau.
Le grenier, n’a pas changé, la pièce du bas (la laiterie ?).
Il n’y a plus de four, écroulé sous la tempête.
Il y a toujours la grande grange, au fonds de la cour, le puits, le toit aux cochons.
Les grands jards faisaient 40 ha, en 1938.
La maison était partagée en 2 avec d’autres locataires, qui avaient 25 HA.
Grand Père a dit qu’il voulait tout : 40 ha + 25 ha + l’ensemble de la maison.

Grand père faisait diverses choses, comme en Gâtine : des vaches, cochons, couvées, blé, céréales pour nourrir tout le monde.
Il dressait des bœufs pour cultiver la terre et les vaches pour le lait, vendu à une épicerie à Bressuire, où Marie l’amenait dans la carriole tirée par Ponette.
Maintenant, le domaine s’est agrandi par l’achat de terrains des maisons environnantes. Autrefois c’était la propriété de beaux messieurs qui mettaient en location.
C’était la 1ère ou la 2éme ferme de la commune de Terves.
hristine et Christophe ont acheté des parcelles aux voisins, notamment à la Bouchetière  et à l’Auderie.
(on a traversé des propriétés privées, dont Christophe a enlevé les chaines pour passer) En tout ils ont 150 ha (?).
On a fait le grand tour en voiture .
On a rejoint le champ du Potet par un chemin qui n’existe plus, coupé par un proprio, qui rejoignait Terves à St Sauveur.
Il y a un autre chemin qui, lui, n’existait pas, de la route jusqu’à Terves, c’est la route officielle maintenant de Terves à St Sauveur.
C’est sûr que ça a beaucoup changé.
Ils ont environ 500 moutons, 65 vaches.
Et 4400 poussins x3 (=13 200…) qui galopent dans 3 poulaillers, puis sont élevés en plein air et vendus à des vendeurs en gros, mais avec un label comme les poulets de Loué.
Tous les 3 mois, ils les vendent, en reprennent, etc.
(Ils s’étaient levés à 6h pour envoyer leurs poulets) mais pendant les 3 mois d’élevage, c’est cool.
Les moutons, c’est pour être mangé, il y en avait bien une cinquantaine, dans un hangar à gauche de la maison, fait par Christophe (dans un champ de culture de patates, blé, etc. : le champ des Butaudieres)
Il y avait ensuite un deuxième immense grand hangar, créé par Christophe, pour les brebis qui agnellent.
Ils vont faire la fête dans ce grand hangar  le weekend prochain (passé, maintenant !)
Les poules : 3 poulaillers, dans les petites et les grandes vignes (appellation ancienne, qui produisaient la piquette)
Derrière la maison de Tante Yvonne, il y avait un potager, qui existe toujours en partie. Il y avait aussi un jardin plus loin, en dessous de la vigne.
Il y a toujours la belle entrée des Jards, il manque un poteau volé il y a longtemps.
Et il y a toujours les beaux arbres (des marronniers).
Du côté des poules, toujours les châtaigniers, où on ramassait des châtaignes, enfants.
On est passé à Pont chouette et on a vu le propriétaire.
Ça nous revient, le nom des propriétaires désagréables qui la louaient à Grand Père les Vergnaud.
Après, les Charrier ont dû acheter Pont chouette aux Bonnin, puis l’ont vendu à la famille du maire de Terves, Hubert Beaujault, 89 ans,toujours vif.
Il a transformé Pont chouette en étangs avec pêcherie qui alimentent en vifs les grandes surfaces.
Il sait tout faire de ses 10 doigts, mais « pas plus que Daniel Arnaud, le grand bricoleur local ».
(Et peut être que Jérôme Rouger de Terves en parle de Daniel Arnaud, dans son spectacle sur les poulets)
On a vu un beau héron doré, qui s’envolait, mais Hubert Beaujault met des pièges pour pas qu’ils bouffent tous les poissons. ..
On a traversé le camping de Pont chouette.
On a vu des aigrettes, presque une par vache, dans le champ des Jards, où il y a les vaches.
On a rejoint « les colonies », à côté du champ le Potet, nommées ainsi car ces champs étaient les plus loin, aux colonies ! Des champs pour les vaches.
Le champ du Potet longeait le chemin qui menait à une poterie, à Beaurepaire.
J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de belles maisons dans de belles propriétés, au milieu de petites chênaies.
Christine ma cousine dit qu’elles sont là depuis longtemps, en fait.
Les petits Jards étaient tenus par les Grellier, qui ont probablement vendu en parcelles.
Ils sont à 3 kms de Bressuire.
Il y a toujours la doue (la douve), et elle est obligatoire pour tous les paysans, comme point d’eau en cas d’incendie.
L’avenir : Camille, le dernier, va rejoindre la ferme familiale avec Mathieu.
Gégé a été très impressionné par l’étendue des terrains qu’on a traversés.

Autrefois, grâce aux journées de batterie, les gens se connaissaient.

Ça remonte à Louis Philippe…

Marie Paule

 

A la veille de ses 94 ans papy Gégé est parti rejoindre mamie Jeannette jeudi matin 14 janvier 2021
« Son départ nous attriste mais papa nous a confirmé il y a quelques jours qu’il avait eu une belle vie.
Ses cendres reposent aux côtés de celles de mamie Jeannette, au cimetière de grand croix, à Niort.

 

 

 

 

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Tante Yvonne nous a reçu, du haut de ses 84 ans et avec toute sa tête

On a visité la maison, refaite à neuf, en tout cas nouveaux volets, nouvelles fenêtres, astucieuses avec une grande vitre et des boiseries de carreaux à l’extérieur, nouvelle porte, dont elle est très fière : spéciale impôts !

Grand père s’y est installé en locataire, en 1938.
Avec ses 8 enfants.
Avant il était à Pont chouette (et avant il était à la Greléchère).
Les enfants faisaient 5 kms à pied pour aller à l’école de st Sauveur, repas de midi dans le sac.
Gégé a été placé chez sa tante à 5 ans, car il ne pouvait pas faire tout ce chemin.
Que faisait sa maman à manger tous les jours pour 10 personnes ? Des pois et des pataches, plus de temps en temps du jambon.
Cependant aux Grands Jards, tout a été refait au cours des années.
Ce qui n’a pas changé :
la chambre de jeune marié de Gégé, où se trouve maintenant la pompe à eau.
Le grenier, n’a pas changé, la pièce du bas (la laiterie ?).
Il n’y a plus de four, écroulé sous la tempête.
Il y a toujours la grande grange, au fonds de la cour, le puits, le toit aux cochons.
Les grands jards faisaient 40 ha, en 1938.
La maison était partagée en 2 avec d’autres locataires, qui avaient 25 HA.
Grand Père a dit qu’il voulait tout : 40 ha + 25 ha + l’ensemble de la maison.

Grand père faisait diverses choses, comme en Gâtine : des vaches, cochons, couvées, blé, céréales pour nourrir tout le monde.
Il dressait des bœufs pour cultiver la terre et les vaches pour le lait, vendu à une épicerie à Bressuire, où Marie l’amenait dans la carriole tirée par Ponette.
Maintenant, le domaine s’est agrandi par l’achat de terrains des maisons environnantes. Autrefois c’était la propriété de beaux messieurs qui mettaient en location.
C’était la 1ère ou la 2éme ferme de la commune de Terves.
hristine et Christophe ont acheté des parcelles aux voisins, notamment à la Bouchetière  et à l’Auderie.
(on a traversé des propriétés privées, dont Christophe a enlevé les chaines pour passer) En tout ils ont 150 ha (?).
On a fait le grand tour en voiture .
On a rejoint le champ du Potet par un chemin qui n’existe plus, coupé par un proprio, qui rejoignait Terves à St Sauveur.
Il y a un autre chemin qui, lui, n’existait pas, de la route jusqu’à Terves, c’est la route officielle maintenant de Terves à St Sauveur.
C’est sûr que ça a beaucoup changé.
Ils ont environ 500 moutons, 65 vaches.
Et 4400 poussins x3 (=13 200…) qui galopent dans 3 poulaillers, puis sont élevés en plein air et vendus à des vendeurs en gros, mais avec un label comme les poulets de Loué.
Tous les 3 mois, ils les vendent, en reprennent, etc.
(Ils s’étaient levés à 6h pour envoyer leurs poulets) mais pendant les 3 mois d’élevage, c’est cool.
Les moutons, c’est pour être mangé, il y en avait bien une cinquantaine, dans un hangar à gauche de la maison, fait par Christophe (dans un champ de culture de patates, blé, etc. : le champ des Butaudieres)
Il y avait ensuite un deuxième immense grand hangar, créé par Christophe, pour les brebis qui agnellent.
Ils vont faire la fête dans ce grand hangar  le weekend prochain (passé, maintenant !)
Les poules : 3 poulaillers, dans les petites et les grandes vignes (appellation ancienne, qui produisaient la piquette)
Derrière la maison de Tante Yvonne, il y avait un potager, qui existe toujours en partie. Il y avait aussi un jardin plus loin, en dessous de la vigne.
Il y a toujours la belle entrée des Jards, il manque un poteau volé il y a longtemps.
Et il y a toujours les beaux arbres (des marronniers).
Du côté des poules, toujours les châtaigniers, où on ramassait des châtaignes, enfants.
On est passé à Pont chouette et on a vu le propriétaire.
Ça nous revient, le nom des propriétaires désagréables qui la louaient à Grand Père les Vergnaud.
Après, les Charrier ont dû acheter Pont chouette aux Bonnin, puis l’ont vendu à la famille du maire de Terves, Hubert Beaujault, 89 ans,toujours vif.
Il a transformé Pont chouette en étangs avec pêcherie qui alimentent en vifs les grandes surfaces.
Il sait tout faire de ses 10 doigts, mais « pas plus que Daniel Arnaud, le grand bricoleur local ».
(Et peut être que Jérôme Rouger de Terves en parle de Daniel Arnaud, dans son spectacle sur les poulets)
On a vu un beau héron doré, qui s’envolait, mais Hubert Beaujault met des pièges pour pas qu’ils bouffent tous les poissons. ..
On a traversé le camping de Pont chouette.
On a vu des aigrettes, presque une par vache, dans le champ des Jards, où il y a les vaches.
On a rejoint « les colonies », à côté du champ le Potet, nommées ainsi car ces champs étaient les plus loin, aux colonies ! Des champs pour les vaches.
Le champ du Potet longeait le chemin qui menait à une poterie, à Beaurepaire.
J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de belles maisons dans de belles propriétés, au milieu de petites chênaies.
Christine ma cousine dit qu’elles sont là depuis longtemps, en fait.
Les petits Jards étaient tenus par les Grellier, qui ont probablement vendu en parcelles.
Ils sont à 3 kms de Bressuire.
Il y a toujours la doue (la douve), et elle est obligatoire pour tous les paysans, comme point d’eau en cas d’incendie.
L’avenir : Camille, le dernier, va rejoindre la ferme familiale avec Mathieu.
Gégé a été très impressionné par l’étendue des terrains qu’on a traversés.

Autrefois, grâce aux journées de batterie, les gens se connaissaient.

Ça remonte à Louis Philippe…

Marie Paule

Ma grand-mère n’est pas une mamie comme les autres :
C’est un phénomène ou du moins je le pense.
Elle s’appelle Jeanne mais tout le monde l’appelle Jeannette, Gégette ou encore mamie.
Elle vit avec papy Gégé mon grand-père de son vrai nom Gérard.
Celui-ci n’est pas toujours là car il s’occupe de ses abeilles, son loisir est l’apiculture, ou il joue à la pétanque.
Mais ce n’est pas grave car Gégette parle et s’active pour 2,
C’est aussi une mamie entêtée car elle n’admettra jamais qu’elle est un peu dur d’oreille ce qui d’ailleurs lui donne une voix forte.
Le travail qui d’ordinaire est plutôt réservé aux hommes ne fait pas peur et Jeannette.
Quand ses petits-enfants viennent au grand complet, il y en a toujours qui dorment par terre.
Pas de problème, armé d’un sommier d’une perceuse et de courage Mami maçon construit un lit superposé.
Mais elle peut aussi rester plusieurs heures dans son grenier pour faire de la couture
Autrefois elle s’occupait, avec l’aide de papy, du jardin, des lapins, des poules, et de ses quatre chérubins
Maintenant les lapins et les poules sont partis, les enfants ont grandi, mais le jardin est toujours là, intact.
Quand on va en vacances chez elle, elle nous emmène partout malgré un problème de hanche qui pourrait la ralentir.
Elle a toujours des idées :
un jour on s’en va visiter une rivière souterraine, un autre on va voir les ânes, activité moins dangereuse mais tout aussi amusante.
Nous sommes accompagnés en guide d’une mamie curieuse qui n’hésite pas à poser toutes les questions qui lui trottine dans la tête.